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RĂ©paration de Toiture Saint-Thibault-des-Vignes (77400)

✓ Service ✓ Savoir-faire ✓ Expertise

L’Entretien de votre revĂȘtement de toiture est notre raison d’ĂȘtre Ă  Saint-Thibault-des-Vignes, 77400

Vous avez dĂ©couvert que votre toiture nĂ©cessite une remise en Ă©tat Ă  Saint-Thibault-des-Vignes ? Vous ne connaissez pas comment rĂ©soudre ce problĂšme ? Vous prĂ©voyez des services de couverture ? Pas de panique, notre entreprise est  le couvreur Ă  Saint-Thibault-des-Vignes qu’il vous faudra !

toiture endommagée réparé Saint-Thibault-des-Vignes

Nous remettons en Ă©tat tout type de couverture Ă  Saint-Thibault-des-Vignes

Avant d’entretenir une rĂ©fection de toiture, notre couvreur doit dĂ©buter par diagnostiquer la source du dommage, celle-ci peut ĂȘtre trĂšs variĂ©e. Le spĂ©cialiste couvreur doit alors entreprendre une vĂ©rification visuelle de votre toiture par l’intĂ©rieur afin de dĂ©terminer les coins oĂč il n’y a pas des tuiles ou ardoises. AprĂšs, il grimpera sur votre toit pour accomplir une Ă©valuation plus minutieuse de celui-ci. Lors de cette Ă©valuation, il vous expliquera les dĂ©tails des travaux de rĂ©novation de toit Ă  Saint-Thibault-des-Vignes qu’il doit faire pour garantir son Ă©tanchĂ©itĂ©. Et ensuite, il vous Ă©tablira un devis de rĂ©paration de toiture Ă  Saint-Thibault-des-Vignes. Alors aprĂšs votre approuvement, nous pourrons commencer la mission.

La rénovation de toiture à Saint-Thibault-des-Vignes

La rĂ©paration de toiture est intĂ©grale au cas oĂč elle est totalement Ă  changer. Cela peut se produire si elle est trop ancienne ou aprĂšs des phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques. Dans cette circonstance, vous serez contraint de faire recours Ă  votre sociĂ©tĂ© d’assurance. Notre Ă©tablissement de toiture sur Saint-Thibault-des-Vignes
met donc en place un systĂšme de protection d’urgence qui permet de couvrir votre toiture de maniĂšre provisoire en attendant de pouvoir rĂ©installer votre toit intĂ©gralement.

Dans le cadre d’une rĂ©fection de toiture sur Saint-Thibault-des-Vignes
partielle, la rĂ©paration ordinaire est la rechange de tuiles que ce soit puisqu’elles se sont enlevĂ©es ou puisque d’autres ont Ă©tĂ© cassĂ©es. Le changement de tuiles fait l’objet d’une rĂšgle dĂ©finie parfaitement maitrisĂ©e par notre couvreur qui prendra toutes les prĂ©cautions indispensables pour ĂŽter la toiture Ă  remplacer et mettre en place la nouvelle tuile en la fixant d’une façon parfaite Ă  l’ensemble afin que le tout soit solide et impermĂ©able.
Vous voyez au sommet de votre toit une ligne de tuiles que l’on appelle faĂźtage. La modernisation de toit concerne ce dernier lorsqu’il est dĂ©gradĂ© ou qu’il se soulĂšve dĂšs qu’il y a vent. Notre couvreur sur Saint-Thibault-des-Vignes a des propositions Ă  vous prodiguer afin que cela ne se reproduise plus.

Remise en état des différentes parties sur votre toiture

couvreur sur le toit avec harnais entrain de réparer toit à Saint-Thibault-des-Vignes

Par ailleurs, outre le remplacement de tuiles, la réparation de toiture sur
s’étend aux Ă©lĂ©ments installĂ©s sur le toit. Dans ce cadre notre compagnie de couverture peut mener Ă  bien la rĂ©novation d’une couche de cheminĂ©e, colmater une fuite sur celle-ci ou encore remettre le systĂšme d’étanchĂ©itĂ© lorsque elle est menacĂ©e par une imparfaite jonction entre les ouvertures de toit ou entre des panneaux solaires et le toit. Il accomplira toutes les missions de zinguerie indispensables.
DĂšs que votre toit s’abĂźme, faĂźtes confiance Ă  notre entreprise de revĂȘtement de toiture de sorte que les travaux soient rĂ©alisĂ©s au plus vite. Cela vous Ă©vitera d’avoir un devis de rĂ©paration de toit sur Saint-Thibault-des-Vignes avec un montant vraiment important !

Nos Services Ă  Saint-Thibault-des-Vignes

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À propos de Saint-Thibault-des-Vignes

Saint-Thibault-des-Vignes est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne, en rĂ©gion Île-de-France.

La commune est situĂ©e Ă  quelque trente kilomĂštres Ă  l’est de Paris, dans la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e, poumon Est de la rĂ©gion Île-de-France. L’A4 et la Francilienne la desservent, dans le cadre de la ville nouvelle.

D’une superficie de 480 hectares, Saint-Thibault-des-Vignes est sise sur les premiers contreforts nord de la Brie, en surplomb de la Marne.

La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible.

Le rĂ©seau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d’eau rĂ©fĂ©rencĂ©s :

La longueur totale des cours d’eau sur la commune est de 2,900 km.

La commune bĂ©nĂ©ficie d’un « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes de Seine-et-Marne.

Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l’encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l’Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Cette Ă©volution peut ĂȘtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Orly-Athis-Mons, qui se trouve Ă  28 km Ă  vol d’oiseau[13], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000, Ă  11,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  12,1 °C pour 1991-2020.

L’inventaire des zones naturelles d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire.

Le territoire communal de Saint-Thibault-des-Vignes comprend trois ZNIEFF de type 1,, :

et une ZNIEFF de type 2,, la « vallée de la Marne de Gournay-sur-Marne à Vaires-sur-Marne » (1 336,91 ha), couvrant 9 communes dont 8 en Seine-et-Marne et 1 dans la Seine-Saint-Denis[21].

Saint-Thibault-des-Vignes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l’Insee,,,. Elle appartient Ă  l’unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes[25] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue,.

Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal. Cette aire regroupe 1 929 communes[28][29].

L’occupation des sols de la commune, telle qu’elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l’importance des territoires artificialisĂ©s (69 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (59,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones urbanisĂ©es (40,2% ), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (28,8% ), terres arables (17,5% ), prairies (12,2% ), forĂȘts (1,4 %).

ParallĂšlement, L’Institut Paris RĂ©gion, agence d’urbanisme de la rĂ©gion Île-de-France, a mis en place un inventaire numĂ©rique de l’occupation du sol de l’Île-de-France, dĂ©nommĂ© le MOS (Mode d’occupation du sol), actualisĂ© rĂ©guliĂšrement depuis sa premiĂšre Ă©dition en 1982. RĂ©alisĂ© Ă  partir de photos aĂ©riennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, Ă©quipements, activitĂ©s Ă©conomiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu’Ă  81 postes, diffĂ©rente de celle de Corine Land Cover,,. L’Institut met Ă©galement Ă  disposition des outils permettant de visualiser par photo aĂ©rienne l’Ă©volution de l’occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s’imposant aux documents d’urbanisme locaux, les PLU (Plan local d’urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne, Brosse et Condoire, approuvĂ© en fĂ©vrier 2013 et dont la rĂ©vision a Ă©tĂ© lancĂ©e en 2017 par la CommunautĂ© d’AgglomĂ©ration de Marne et Gondoire.

La commune, en 2019, avait engagĂ© l’Ă©laboration d’un plan local d’urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communautĂ© de communes des Deux Morin, prescrit le 28 juin 2018, Ă©tait en Ă©laboration,.

La commune compte 37 lieux-dits administratifs répertoriés consultables ici[36] (source : le fichier Fantoir).

En 2014, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 2 408 (dont 63,6 % de maisons et 34,2 % d’appartements).

Parmi ces logements, 93,8 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 5,6 % des logements vacants.

La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  69,3 % contre 29,2 % de locataires.

La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était de 17,9 %.

Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ecclesia de Sancto Theobaldo en 1195 ; Villa Sancti Theobaldi en 1195[38] ; Saint Thiebaut en 1366.

Dans la seconde moitiĂ© du XI siĂšcle, la seigneurie de Lagny, possession du comte de Champagne Thibaud III de Blois, est administrĂ©e par l’un de ses neveux l’abbĂ© Arnoul qui dirige l’abbaye Saint-Pierre de Lagny, centre de la seigneurie. Dans le mĂȘme temps le jeune frĂšre d’Arnoul, Tietbalt (Thibault), nĂ© Ă  Provins vers 1039, ermite et routard, chevalier du Christ, chantĂ© par trouvĂšres et troubadours, est proclamĂ© saint en 1073 par le pape Alexandre II. Tietbalt, dĂšs lors, est appelĂ© saint-Tietbalt, saint-Thibaut, saint-Thibault, saint-ThiĂ©baut, saint TĂ©obald… ou Thibaut de Provins pour les puristes. C’est l’entrĂ©e triomphale Ă  Lagny quelque deux ans plus tard (1075) des reliques de ce jeune saint tout nouvellement canonisĂ© qui provoque, vers 1081, la naissance du village, aujourd’hui ville, de Saint-Thibault-des-Vignes : cf paragraphe Histoire, ci-aprĂšs.

Au cours de la Révolution française, le village de Saint-Thibault-des-Vignes portait le nom sans référence religieuse de La CÎte-des-Vignes.

Enfin, du fait que ses coteaux Ă©taient jadis couverts de vignes, le mot « vignes » a Ă©tĂ© apposĂ© dans son nom actuel. La prĂ©sence de la vigne est attestĂ©e dans cette rĂ©gion depuis l’Ă©poque gallo-romaine. Au Moyen Âge, l’essor dĂ©mographique et la proximitĂ© de la capitale, en expansion, avaient nĂ©cessitĂ© le dĂ©veloppement du vignoble. Jusqu’au XIX siĂšcle, Ă©poque oĂč commencera la dĂ©cadence de la viticulture en Île-de-France, le moindre coteau Ă©tait plantĂ© de vignes. La commune a tenu Ă  conserver ce dĂ©terminant[41].

En 1075, l’abbĂ© Arnoul de l’abbaye Saint-Pierre de Lagny se rend en Italie Ă  l’abbaye Sainte Marie de la Vangadice de Badia Polesine oĂč l’on cĂ©lĂšbre son jeune frĂšre Tietbalt (Thibault), rĂ©cemment canonisĂ©, et en ramĂšne quelques reliques pour Lagny et le comtĂ© de Champagne. Ce qui entraĂźne vers 1081 la construction de l’Ă©glise Saint-Tietbalt (Thibault), Ă  une demi-lieue de Lagny, dans le bois des Faous, une hĂȘtraie “buissonneuse” qui recouvrait ce que nous appelons aujourd’hui la colline Saint-Thibault, lieu alors dĂ©sert et inhospitalier appartenant Ă  la seigneurie de Lagny : c’est Ă  cet endroit prĂ©cis dĂ©signĂ© par saint Tietbalt lui-mĂȘme (cf les documents d’origine) par l’entremise d’un ” journalier ” vivant lĂ  qu’une source guĂ©rit une jeune aveugle de Torcy, trĂšs connue, au contact des reliques de Thibault, que l’abbĂ© Arnoul avait plongĂ©es dans l’eau jaillissante de la source (coutume courante au Moyen Âge), ce qui convainc l’abbĂ© de faire Ă©lever lĂ  une Ă©glise (la premiĂšre pierre de Saint-Thibault-des-Vignes) dĂ©diĂ©e Ă  son frĂšre. La source devient trĂšs vite le puits de Saint-Thibault que viennent frĂ©quenter de nombreux malades et pĂšlerins jusqu’Ă  la disparition de sa fonction cultuelle, courant XIX siĂšcle, et localisĂ© par la tradition dans le quartier actuel des Bas Bouts ou dans le massif floral de la place de l’Ă©glise (fouilles Ă  faire). Tout prĂšs du puits, Ă  travers les hĂȘtres buissonneux, Arnoul Ă©lĂšve donc, accĂ©dant ” Ă  la demande de Thibault ” (sic texte Jean Mabillon), l’Ă©glise actuelle (rĂ©duite de moitiĂ© Ă  travers les siĂšcles), qu’il confie Ă  la garde de quelques moines de l’abbaye Saint-Pierre pour lesquels il Ă©rige un prieurĂ© attenant (aujourd’hui chĂąteau et parc EnguĂ©rand), alors qu’il dĂ©pose simultanĂ©ment dans l’Ă©glise flambant neuve des Faous l’humĂ©rus et le radius du bras droit de son frĂšre Thibault ainsi que le cilice (une haire) dont celui-ci vĂȘtait son corps, pour les faire rĂ©vĂ©rer par les pĂšlerins visiteurs (ces reliques sont toujours lĂ  dans la petite Ă©glise romane classĂ©e, laquelle vient d’entrer dans son siĂšcle millĂ©naire d’existence). S’ouvre alors Ă  travers les Faous une sente pĂšlerine (l’actuelle rue de Lagny ou Grand Chemin ou rue Creuse) qui conduit aux nouveaux lieux sacrĂ©s. Une population vient s’installer autour du sanctuaire qu’elle dĂ©nomme vite Saint-Tietbalt (ault) : tels sont les traits fondateurs (XIe siĂšcle) de la ville de Saint-Thibault-des-Vignes rapportĂ©s par les textes anciens.

S’ensuivent, courant XII siĂšcle, le dĂ©frichement des Faous et l’implantation de la vigne, vraisemblablement conduits par l’abbaye Saint-Pierre de Lagny. Ces ouvrages attirent une nouvelle catĂ©gorie de population qui, moyennant dĂźmes, s’agglutine en nombre important autour de l’ecclĂ©sia Sancto Theobaldo (1195) et du prieurĂ©, sur les flancs des Faous, Ă  tel point que cela fait dĂ©sordre et qu’en 1543 la nĂ©cessitĂ© de fonder une paroisse s’impose. Le cardinal Jean du Bellay, Ă©vĂȘque de Paris, en prend l’initiative auprĂšs de l’abbĂ© de Lagny et du prieur de Saint-Thibault-des-Vignes. Avec leur accord, la paroisse est dĂ©finie, avec son territoire (celui du prieurĂ©), ses fonts baptismaux, son cimetiĂšre, son prĂȘtre attitrĂ© et son autel paroissial Ă  construire dans l’Ă©glise (aujourd’hui la sacristie), que l’on dĂ©die Ă  saint Jean-Baptiste, le maĂźtre-autel Ă©tant rĂ©servĂ© depuis les origines Ă  Saint-Thibault et au service du prieur. Saint-Thibault-des-Vignes prend corps, officiellement. Le prieur en est le seigneur et en gĂšre les contributions et la justice. Le puits guĂ©risseur, auquel tout le monde peut accĂ©der, en contrebas de l’Ă©glise, est l’attraction des visiteurs, comme d’ailleurs les reliques du saint Ă©ponyme Ă©levĂ©es au-dessus du chƓur dans l’Ă©glise. La nouvelle circonscription, remarquĂ©e pour son vignoble extensif qui couvre le tiers du territoire paroissial-prieural (Sanctus Theobaldus de Vineis, 1351), arrive jusqu’Ă  afficher quelque 200 habitants, tous vignerons, dont le sommet de la saison est la vendange de septembre, qui produit, aux dires de Jean Lebeuf, le meilleur vin de la Brie (1754). Du haut de son belvĂ©dĂšre, le village peut participer de visu aux tournois qu’organise Lagny dans la Prairie qui borde la Marne, les combattants allant parfois jusqu’Ă  s’empaler sur les ceps de vignes du haut ou s’enliser dans les marĂ©cages du bas. Guillaume le MarĂ©chal, cĂ©lĂšbre tournoyeur de l’Ă©poque, ne manque pas de venir avec ses cavaliers dans ce vaste espace et rafle, Ă©videmment, la mise[43].

La commune de Saint-Thibault-des-Vignes surgit avec la RĂ©volution. Elle « annexe » le territoire du prieurĂ©-paroisse (4,8 km). Le premier maire est Jean Sellier, Ă©lu en janvier 1790. Le puits miraculeux, origine du village, passe au privĂ© vers 1830. Vers 1840, le maire EnguĂ©rand conçoit l’idĂ©e d’une mairie-Ă©cole, laquelle sera effectivement paraphĂ©e en 1888 par le maire littĂ©rateur Louis Jacolliot (mairie actuelle). La commune poursuit sa mĂ©tamorphose : Ă  la vigne qui disparaĂźt dĂ©finitivement vers 1911 (action, entre autres, du phylloxĂ©ra), succĂšdent les vergers de pruniers, de poiriers et de pommiers de l’espĂšce locale « faro », dont la production est importante. Plusieurs fermes investissent la commune et les premiers commerces apparaissent sur la place de l’Ă©glise. Le chĂąteau et son parc sont la mutation du prieurĂ©. En 1944, le maire Édouard Thomas construit le groupe scolaire de la rue de Lagny. Pourvue du gaz en 1910 et de l’Ă©lectricitĂ© en 1929, Saint-Thibault-des-Vignes reçoit l’eau potable en 1958 alors que l’entreprise William Saurin s’est dĂ©jĂ  mise en place depuis 1926.

Avec M. Marc Brinon, Ă©lu en 1971, maire jusqu’Ă  sa mort en 2003, la commune aborde un tournant dĂ©cisif. LiĂ©e Ă  la crĂ©ation de Marne-la-VallĂ©e, Saint-Thibault-des-Vignes connaĂźt un dĂ©veloppement rapide : le quartier des Sablons, la zone d’activitĂ© Ă©conomique, diverses rĂ©alisations d’Ă©quipements dans les domaines de l’enseignement, de l’urbanisme, de l’administration, des loisirs, du patrimoine… Saint-Thibault-des-Vignes Ă©maille sa plaine, prend son essor (6 506 hab.), ouvre l’Ère Nouvelle.

L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usĂ©es et pluviales relĂšve des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rĂŽle des EPCI Ă  fiscalitĂ© propre en leur transfĂ©rant cette compĂ©tence. Ce transfert devait en principe ĂȘtre effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilitĂ© d’un report de ce transfert au ,.

En 2020, la gestion du service d’assainissement collectif de la commune de Saint-Thibault-des-Vignes est assurĂ©e par le SIA de Marne-la-VallĂ©e (SIAM) pour le transport. Ce service est gĂ©rĂ© en dĂ©lĂ©gation par une entreprise privĂ©e, dont le contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance le ,,. La station d’Ă©puration Equalia est quant Ă  elle gĂ©rĂ©e par le SIA de Marne-la-VallĂ©e (SIAM) qui a dĂ©lĂ©guĂ© la gestion Ă  une entreprise privĂ©e, VEOLIA, dont le contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance le [47][50].

L’assainissement non collectif (ANC) dĂ©signe les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel. La communautĂ© d’agglomĂ©ration Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d’assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est dĂ©lĂ©guĂ©e Ă  la SociĂ©tĂ© Française de Distribution d’Eau (SFDE), dont le contrat arrive Ă  Ă©chĂ©ance le 31 dĂ©cembre 2025[47][52].

En 2020, l’alimentation en eau potable est assurĂ©e par le SMAEP de la rĂ©gion de Lagny-sur-Marne qui en a dĂ©lĂ©guĂ© la gestion Ă  l’entreprise Veolia, dont le contrat expire le [47][53][54].

La population de Saint-Thibault-des-Vignes Ă©tait de 6 384 au recensement de 1999, 6 446 en 2006 et de 6 510 en 2007. La densitĂ© de population de Saint-Thibault-des-Vignes est de 1 385,11 habitants par kmÂČ. Le nombre de logements de Saint-Thibault-des-Vignes a Ă©tĂ© estimĂ© Ă  2 351 en 2007. Ces logements de Saint-Thibault-des-Vignes se composent de 2 257 rĂ©sidences principales, 11 rĂ©sidences secondaires ou occasionnels ainsi que 84 logements vacants[1].


L’Ă©volution du nombre d’habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l’Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[56].

En 2020, la commune comptait 6 304 habitants, en diminution de 0,49 % par rapport à 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

La commune est desservie par la sociĂ©tĂ© AMV PEP’s disposant d’une dĂ©lĂ©gation de service public. Il existe deux lignes de bus, numĂ©rotĂ©es 25 et 29, effectuant le trajet de la gare SNCF de Lagny-sur-Marne (Transilien ligne P) vers la gare RER de Torcy (ligne A), la premiĂšre via le vieux bourg, la seconde via la ZAC de la CourtilliĂšre et Noisiel.

La ville ne dispose d’aucune gare ferroviaire ni d’aucun transport en commun Ă  l’exception de ces deux lignes de bus, dont la rĂ©gularitĂ© des horaires fait dĂ©bat.

Saint-Thibault-des-Vignes fait partie de la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e, du canton de Lagny-sur-Marne, de l’arrondissement de Torcy.

Avec 17 autres communes (Bussy-Saint-Georges, Bussy-Saint-Martin, Carnetin, Chalifert, Chanteloup-en-Brie, CollĂ©gien, Conches-sur-Gondoire, Dampmart, Gouvernes, Guermantes, Jablines, Jossigny, Lagny-sur-Marne, Lesches, MontĂ©vrain, Pomponne et Thorigny-sur-Marne) elle est membre de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Marne et Gondoire.

Écoles maternelles et Ă©lĂ©mentaires :

CollÚge :

Le nombre de mĂ©nages fiscaux en 2013 Ă©tait de 2 264 (dont 75,6 % sont imposĂ©s) reprĂ©sentant 6 399 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 24 345 €.

En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone Ă©tait de 3 731, occupant 3 093 actifs rĂ©sidants (salariĂ©s et non-salariĂ©s).

Le taux d’activitĂ© de la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s’Ă©levait Ă  75,7 % contre un taux de chĂŽmage (au sens du recensement) de 10,9 %. Les inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : Ă©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s 10,7 %, retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s 6,5 %, autres inactifs 7,1 %.

En 2015, le nombre d’établissements actifs Ă©tait de 647 dont 3 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 53 dans l’industrie, 62 dans la construction, 469 dans le commerce-transports-services divers et 60 Ă©taient relatifs au secteur administratif.

Cette mĂȘme annĂ©e, 52 entreprises ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es, dont 33 par des auto-entrepreneurs.

Parmi celles-ci, on retrouve une usine William Saurin et une blanchisserie industrielle traitant, entre autres, les costumes portés à Disneyland Paris.

Saint-Thibault-des-Vignes est dans la petite rĂ©gion agricole dĂ©nommĂ©e les « VallĂ©es de la Marne et du Morin », couvrant les vallĂ©es des deux riviĂšres, en limite de la Brie. En 2010, l’orientation technico-Ă©conomique[Note 9] de l’agriculture sur la commune est la polyculture et le polyĂ©levage.

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