Bussy-Saint-Georges est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de Seine-et-Marne en rĂ©gion Ăle-de-France.
Avec 26 551 habitants au recensement de 2020, Bussy-Saint-Georges est la commune la plus peuplĂ©e de la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Marne et Gondoire.
Ă vol d’oiseau, la commune est situĂ©e Ă 25,9 km Ă l’est de Paris, Ă 19,0 km Ă l’ouest de Meaux[ 3] et Ă 7 km du parc Ă thĂšme Disneyland Paris. Elle fait partie du secteur 3 de la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :
L’altitude de la commune varie de 63 mĂštres Ă 130 mĂštres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă environ 109 mĂštres d’altitude (mairie). Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă une sismicitĂ© trĂšs faible[ 5] .
Le systĂšme hydrographique de la commune se compose de cinq cours d’eau rĂ©fĂ©rencĂ©s :
La longueur linĂ©aire globale des cours d’eau sur la commune est de 7,41 km .
Bussy-Saint-Georges, comme tout le département, connaßt un régime climatique tempéré, de type atlantique.
Lâinventaire des zones naturelles d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire.
Le territoire communal de Bussy-Saint-Georges comprend un ZNIEFF de type 2 , , les « forĂȘts d’Armainvilliers et de FerriĂšres » (5 682,94  ha ), couvrant 12 communes du dĂ©partement[ 13] .
Bussy-Saint-Georges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l’Insee, , , .
Elle appartient Ă l’unitĂ© urbaine de Paris, une agglomĂ©ration inter-dĂ©partementale regroupant 411 communes et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[ 18] [ 19] .
Par ailleurs la commune fait partie de l’aire d’attraction de Paris, dont elle est une commune du pĂŽle principal. Cette aire regroupe 1Â 929Â communes[ 20] [ 21] .
Avec son moulin, ses fermes et son lavoir coincĂ©s entre Marne et forĂȘts, Bussy-Saint-Georges Ă©tait, en 1980, une paisible bourgade de 500 habitants. Mais son intĂ©gration Ă la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e, a multipliĂ© sa population par quarante. En 2012, les champs ont disparu sous la nappe urbaine qui Ă©tale ses immeubles et ses zones d’activitĂ© le long de l’A4 et de la ligne du RER A jusqu’aux portes de Paris. Elle est devenue « une ville-dortoir vivant au rythme des dĂ©placements pendulaires quotidiens vers la capitale » .
Bussy-Saint-Georges est inscrite dans le pĂ©rimĂštre de la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e dĂ©fini en 1966. Elle est situĂ©e dans le secteur 3 de Marne-la-VallĂ©e, autrement dĂ©nommĂ© Val-de-Bussy . En effet, Marne-la-VallĂ©e n’est qu’une entitĂ© gĂ©ographique, la ville nouvelle Ă©tant divisĂ©e en quatre secteurs. Le dĂ©cret du 4 avril 1985 crĂ©e une agglomĂ©ration nouvelle dont la majeure partie du territoire est celui de la commune de Bussy-Saint-Georges. Cette derniĂšre ne fut ainsi pas intĂ©grĂ©e Ă un Syndicat d’AgglomĂ©ration Nouvelle, contrairement Ă ce qui fut dĂ©cidĂ© pour d’autres communes de la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e[ 24] . Le statut d’agglomĂ©ration nouvelle de Bussy-Saint-Georges prit fin lorsqu’elle rejoignit, le 1er janvier 2014, la communautĂ© d’agglomĂ©rations de Marne et Gondoire.
En 2018, le territoire de la commune se rĂ©partit[ Note 5] en 28,9 % de forĂȘts, 25,6 % de terres arables, 21,5 % de zones urbanisĂ©es, 19 % de zones industrielles commercialisĂ©es et rĂ©seaux de communication, 2,4 % dâespaces verts artificialisĂ©s non agricoles, 1,7 % de cultures permanentes, 0,9 % de zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes[ Note 7] et < 0,5 % de prairies, .
En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 11Â 267, alors qu’il Ă©tait de 10Â 503 en 2013 et de 8Â 632 en 2008.
Parmi ces logements, 94,7 % Ă©taient des rĂ©sidences principales, 1,2 % des rĂ©sidences secondaires et 4 % des logements vacants. Ces logements Ă©taient pour 29,7 % d’entre eux des maisons individuelles et pour 69,3 % des appartements.
Le nombre de logements sociaux a fortement crĂ» de 2008 Ă 2018, passant de 738 (9,4 % du nombre de rĂ©sidences principales) Ă 1 802 (16,9 %). Le nombre de mĂ©nages propriĂ©taires de leurs rĂ©sidences principales sur la mĂȘme pĂ©riode a baissĂ©, passant de 58,1 % en 2008 Ă 50,9 % en 2018[ I 3] .
Le tableau ci-dessous prĂ©sente la typologie des logements Ă Bussy-Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entiĂšre. Une caractĂ©ristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de rĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) infĂ©rieure Ă celle du dĂ©partement (2,9 %) mais supĂ©rieure Ă celle de la France entiĂšre (9,7 %). Concernant le statut d’occupation de ces logements, 50,9 % des habitants de la commune sont propriĂ©taires de leur logement (56,9 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entiĂšre.
La commune est desservie par l’autoroute A4 au sud de la ville (sortie n  12 « Marne-la-VallĂ©e Val de Bussy, Bussy-Saint-Georges, FerriĂšres-en-Brie ») et par l’autoroute A104 Ă l’ouest (sortie no  11 « Val-MaubuĂ©e centre, Val de Bussy, Torcy, CollĂ©gien, Centre commercial »).
La commune se situe dans la zone 5 du rĂ©seau de transports d’Ile-de-France. Elle est reliĂ©e au RER A par la gare de Bussy-Saint-Georges, par le rĂ©seau de bus de Marne-la-VallĂ©e (lignes 22, 26, 44 et 46) et par la ligne N130 du Noctilien.
La nuit, un bus Noctilien, le N130 se rend de et vers Paris-Gare de Lyon et Marne-la-VallĂ©e – Chessy, Ă raison de quatre bus par nuit dans chacun des sens. Ă proximitĂ©, se trouve la gare TGV de Marne-la-VallĂ©e – Chessy, accessible par le RER A qui permet des Ă©changes avec la France et l’Europe, et aussi la gare de Lagny-Thorigny desservie par le Transilien Paris-Est, accessible par la ligne 26 du rĂ©seau de Marne-la-VallĂ©e.
La commune bĂ©nĂ©ficie d’une station de taxis dans le vieux village.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa Buxido en 841 ; In vicaria Buciaxinse en 855[ 29]  ; Buciacum sancti Georgii au XIII  siÚcle[ 30]  ; Bucy Saint George en 1336 ; Bucy en 1532[ 32]  ; Bucy Saint Georges en Brye en 1540.
Du latin buxetum , « ensemble de buis » (comprendre du gallo-roman BUXETU ).
Son église paroissiale appartenant au diocÚse de Paris, doyenné de Lagny, était dédiée à saint Georges.
En 855, le territoire formait une grande paroisse dont le patron Ă©tait saint Georges. Cependant, la dĂ©signation de Bussy-Saint-Georges n’apparaĂźt qu’au XIII  siĂšcle. Le nom de Bussy vient de Buscus Ă cause du voisinage de la forĂȘt et de nombreux bosquets qui entouraient le village[ 36] .
Au Moyen Ăge, Bussy-Saint-Martin et Bussy-Saint-Georges ne forment qu’une seule et mĂȘme seigneurie dirigĂ©e par les seigneurs de Bucy. La liste des seigneurs possesseurs de Bussy a Ă©tĂ© Ă©tablie ainsi : la famille de Bucy de 1196 Ă 1490; la famille de la Rosque de 1490 Ă la fin du XVI e  siĂšcle ; Louis Guibert et ses hĂ©ritiers de la fin du XVI  siĂšcle au dĂ©but du XVIII e  siĂšcle ; Ă partir du dĂ©but du XVIII  siĂšcle et jusqu’Ă la RĂ©volution, la famille Prondre, seigneurs de Guermantes[ 38] .
En 1789, Bussy-Saint-Georges faisait partie de lâĂ©lection de la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Paris et Ă©tait rĂ©gi par la coutume de Paris.
Au XIX  siĂšcle, la ville appartient au canton de Lagny, sa population comprendra de l’ordre de 500 Ă 550 habitants . Deux ordonnances des 6 juin 1826 et 15 aoĂ»t 1827 rĂ©duisent le territoire de Bussy au profit des territoires de FerriĂšres et de Jossigny. [rĂ©f. nĂ©cessaire]
Depuis 1985, Bussy-Saint-Georges se trouve dans le pĂ©rimĂštre de la ville nouvelle de Marne-la-VallĂ©e et a bĂ©nĂ©ficiĂ© Ă son tour dâune extension de son territoire de 180,5  ha venant des communes limitrophes (Bussy-Saint-Martin, CollĂ©gien et FerriĂšres).
Lors de lâamĂ©nagement de la ville nouvelle, y ont Ă©tĂ© implantĂ©s, un golf, des hĂŽtels, plusieurs lieux de culte dont une Ă©glise, une mosquĂ©e et deux pagodes bouddhistes, des espaces verts, ainsi que de nombreux logements. La ville comporte deux parcs industriels nommĂ©s parc LĂ©onard-de-Vinci et parc Gustave-Eiffel, au sud de la ville en bordure de l’autoroute A4.
La commune se trouve depuis 1994 dans l’arrondissement de Torcy du dĂ©partement de Seine-et-Marne. Pour l’Ă©lection des dĂ©putĂ©s, elle fait partie depuis 1988 de la huitiĂšme circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1801 Ă 1975 du canton de Lagny-sur-Marne, annĂ©e oĂč elle intĂšgre le canton de Torcy. Dans le cadre du redĂ©coupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifiĂ©, passant de 6 Ă 5 communes.
La ville fait partie du Val de Bussy, ou secteur III de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.
Bussy-Saint-Georges est membre depuis 2014 de la communautĂ© d’agglomĂ©ration Marne et Gondoire, un Ă©tablissement public de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă fiscalitĂ© propre crĂ©Ă© en 2005 et auquel la commune a transfĂ©rĂ© un certain nombre de ses compĂ©tences, dans les conditions dĂ©terminĂ©es par le code gĂ©nĂ©ral des collectivitĂ©s territoriales.
La mairie, construite en 1850, se trouve dans lâancien village, sur la place de la mairie. Elle compte une annexe dans le centre-ville, au 2 passage Carter, le Centre technique municipal et le service urbanisme au 12 boulevard de Strasbourg, dans la ZAC de Gustave Eiffel, et sport et vie associative Ă l’Espace Jean-d’Ormesson, 8 rocade de la Croix-Saint-Georges.
Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP-UDI menée par Chantal Brunel obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 3 276 voix (40,57 %, 25 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant les listes menées respectivement par :
– le maire sortant Hugues Rondeau (DVD, 2Â 806Â voix, 6 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire)Â ;
– Nabia Pisi (DVD, 1Â 992Â voix, 24,67Â %, 4 conseillers municipaux Ă©lus.
Lors de ce scrutin, 41,13Â % des Ă©lecteurs se sont abstenus.
Au second tour des élections municipales partielles tenues en décembre 2016 à la suite de la démission de 17 des 28 membres de la majorité municipale de Chantal Brunel , la liste menée par son ancien maire-adjoint Yann Dubosc (UDI)remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 38,30 % des voix (25 conseillers municipaux municipaux élus), devançant celles menées respectivement par2020 :
– la mare sortante Chantal Brunel (LR) qui a obtenu 33, 72Â % des suffrages (6 conseillers municipaux Ă©lus)Â ;
– Eduardo Rihan Cypel (PS, 15,6Â %, 2 conseillers municipaux Ă©lus)Â ;
– AndrĂ© Aguerre (SE, 12,92 %, 2 conseillers municipaux Ă©lus).
Lors de ce scrutin, 62,51Â % des Ă©lecteurs se sont abtenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LR/MoDem menée par le maire sortnat remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 2 141 voix (47,99 %, 26 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par,  :
– Loic Masson â qui a bĂ©nĂ©ficiĂ© de la fusion des listes du premier tour LREM de Laurent Moretti et Ă©cologiste de Mouttabi Vin[ 45]  â (LR, 1 433 voix, 32,12 %, 6 conseillers municipaux dont 2 communautaires) ;
– Chantal Brunel (LR, 887 voix, 19,88Â %, 3 conseillers municipaux Ă©lus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 70,69 % des électeurs se sont abstenus.
En juillet 2017, Hugues Rondeau, qui fut maire de 1998 Ă 2014, a Ă©tĂ© reconnu coupable par la justice française de « prise illĂ©gale d’intĂ©rĂȘts » et de « soustraction, dĂ©tournement ou destruction de biens d’un dĂ©pĂŽt public » et condamnĂ© Ă six mois de prison avec sursis assorti de la procĂ©dure de mise Ă l’Ă©preuve, au versement Ă la commune de prĂšs de 60 000 euros au titre des dommages et intĂ©rĂȘts, et Ă une interdiction pendant une durĂ©e de cinq ans d’ĂȘtre maire ou conseiller municipal. En mai 2019, il a Ă©tĂ© interdit de fonction publique Ă vie par la Cour d’appel[ 47] . Toutefois, Hugues Rondeau s’Ă©tant pourvu en cassation, cette condamnation n’est pas exĂ©cutoire jusqu’Ă l’issue dĂ©finitive de ce procĂšs.
Ă la suite de l’annulation des Ă©lections municipales de 2014, la liste de Chantal Brunel (LR) a Ă©tĂ© rĂ©Ă©lue dĂšs le premier tour en septembre 2015[ 49] . Toutefois, la majoritĂ© de l’Ă©quipe municipale (18 Ă©lus sur 28) a souhaitĂ© dĂ©missionner Ă la suite d’un profond dĂ©saccord avec le maire en septembre 2016, menĂ©e par le premier adjoint, Yann Dubosc, , une nouvelle Ă©lection municipale partielle est organisĂ©e le 4 et le 11 dĂ©cembre 2016[ 52] , que remporte Yann Dubosc. Celui-ci est rĂ©Ă©lu maire aprĂšs le second tour des municipales de 2020, et le recours formĂ© par des Ă©lecteurs a Ă©tĂ© rejetĂ© par le tribunal administratif de Melun en mars 2021[ 54] .
La ville a engagĂ© une politique de dĂ©veloppement durable en lançant une dĂ©marche d’Agenda 21 en 2010.
L’Ă©volution du nombre d’habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă partir de 2006, les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement par l’Insee. Le recensement repose dĂ©sormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d’une enquĂȘte par sondage auprĂšs d’un Ă©chantillon d’adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans, .
En 2020, la commune comptait 26 551 habitants, en augmentation de 2,47 % par rapport à 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Bussy était en 2011, la sixiÚme ville la plus peuplée de Seine-et-Marne.
Tous les ans, les manifestations suivantes sont tenues à Bussy-Saint-Georges :
Depuis 2016, l’espace cultuel, l’Esplanade des Religions , constituĂ© de deux pagodes bouddhistes (Fo Guang Shan et “Wat Velouvanaram”), d’un restaurant vĂ©gĂ©tarien et de chambres Ă coucher pour accueillir les hĂŽtes en retraite spirituelle, mais aussi d’une synagogue, d’une mosquĂ©e, . Depuis 2017, un projet de temple hindou Mandir s’organise pour complĂ©ter la diversitĂ© spirituelle de l’Esplanade[ 73] .
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 9 980 (dont 67 % imposés), représentant 26 462 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 170 euros, le 1er décile étant de 12 450 euros avec un rapport interdécile de 3,6[ Note 11] .
En 2018 , le nombre total dâemplois dans la zone Ă©tait de 9 471, occupant 13 568 actifs rĂ©sidents.
Le taux d’activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) ĂągĂ©e de 15 Ă 64 ans s’Ă©levait Ă 70,7 % contre un taux de chĂŽmage de 8,3 %.
Les 20,9 % dâinactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 12,3 % dâĂ©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 2,4 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,2 % pour les autres inactifs.
En 2019, le nombre dâunitĂ©s lĂ©gales et dâĂ©tablissements (activitĂ©s marchandes hors agriculture) par secteur d’activitĂ© Ă©tait de 2059 dont 56 dans lâindustrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres, 138 dans la construction, 652 dans le commerce de gros et de dĂ©tail, transports, hĂ©bergement et restauration, 181 dans lâInformation et communication, 78 dans les activitĂ©s financiĂšres et d’assurance, 72 dans les activitĂ©s immobiliĂšres, 459 dans les activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, scientifiques et techniques et activitĂ©s de services administratifs et de soutien, 253 dans lâadministration publique, enseignement, santĂ© humaine et action sociale et 170 Ă©taient relatifs aux autres activitĂ©s de services.
En 2020, 457 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 354 individuelles.
La commune possĂšde sur son territoire un pĂŽle industriel (parc Gustave-Eiffel) situĂ© au sud de la ville. Il comporte, entre autres, les entreprises Tech Data, SMED Arvato services, IBM, Air liquide, Asialand, Toyota Material Handling, etc. On y trouve Ă©galement le Centre technique du livre de l’enseignement supĂ©rieur et le Centre technique de la BibliothĂšque nationale de France.
On trouve aussi sur le territoire de la commune l’usine de la sociĂ©tĂ© SURYS, rachetĂ©e fin 2019 par INGroupe (ex-Imprimerie Nationale), fabriquant des composants optiques et digitaux d’identification.
Le parc Gustave-Eiffel a Ă©tĂ© achevĂ© Ă la fin de l’annĂ©e 2007 avec l’installation de l’entrepĂŽt de logistique des Galeries Lafayette. Mais le dĂ©veloppement Ă©conomique de la ville n’est pas pour autant terminĂ©, puisque plusieurs ZAC sont actuellement en plein dĂ©veloppement, comme la ZAC LĂ©onard-de-Vinci (environ 30 ha ), ou la zone dâactivitĂ© de la Rucherie (80 ha ).
Au 1 janvier 2021 , la commune disposait de 434 chambres dâhĂŽtels dans 4 Ă©tablissement s et ne possĂ©dait aucun terrain de camping[ 78] .
L’histoire de Bussy-Saint-Georges et de son patrimoine sont aujourd’hui connus des Buxangeorgiens grĂące aux travaux de l’association des Amis de l’Histoire du Val-de-Bussy (AHVB) (brochure retraçant l’histoire de la ville, imprimĂ©e par la municipalitĂ© en novembre 2001).
La tour, seul vestige du chĂąteau du seigneur de Buci, place forte, refuge dominant les vallĂ©es de la Brosse et de la Gondoire, remonterait au XII  siĂšcle. Lâactuelle place de Verdun, ancien emplacement du chĂąteau, Ă©tait entourĂ©e de fossĂ©s remplis dâeau provenant dâune source qui alimentait la fontaine toujours visible sur la place du marchĂ©. Le cimetiĂšre, au nord de la tour, au-delĂ de lâenceinte, a Ă©tĂ© dĂ©couvert lors de la construction dâun pavillon en 1960. La tour mesure 21 mĂštres de haut et 9 mĂštres de diamĂštre.
SituĂ©e dans le village, la ferme de Roquemont porte le nom dâun fief, celui de la Rosque, seigneurs de Bussy-Saint-Georges de 1490 Ă 1594. Elle procurait au seigneur du lieu les revenus du fief de Bussy. Plus tard, elle fut aussi appelĂ©e grande ferme de Bussy-Saint-Georges.
Le moulin Russon est le moulin Ă eau installĂ© sur le ru de la Brosse. Un ingĂ©nieux systĂšme de rĂ©colte des eaux de ruissellement et des sources situĂ©es plus haut permettait lâalimentation du bief et donc la mise en marche de la roue Ă aubes, situĂ©e sur le pignon du bĂątiment. Elle fit lâobjet dâune restauration par le propriĂ©taire prĂ©cĂ©dent. Ce moulin faisait partie des dĂ©pendances de la ferme de Roquemont. Il nâĂ©tait utilisĂ© comme moulin que quelques mois par an, le reste du temps, il servait de logement pour les ouvriers agricoles saisonniers.
Le lavoir de la rue du Moulin fut construit au milieu du XIX  siĂšcle. En fait, Bussy possĂ©dait dĂ©jĂ un lavoir fort ancien situĂ© en dessous de lâemplacement dâune source au bas de FerriĂšres : le lavoir de Cessoy. Mais, ce lavoir Ă©tant Ă©loignĂ© du centre du village et dâun accĂšs difficile pour les brouettes chargĂ©es de linge des lavandiĂšres, il fut dĂ©cidĂ© en conseil municipal de nĂ©gocier avec la famille de Guermantes lâacquisition dâun terrain alimentĂ© par une source, en haut de la rue du Moulin pour y construire ce deuxiĂšme lavoir. Actuellement, le lavoir de Cessoy est privĂ©, le lavoir de la rue du Moulin est communal.
La ferme du GĂ©nitoy est un « lieu mentionnĂ© dans les titres aussi anciens que ceux qui parlent de Bussy » (Louis Michelin 1843). Son nom, genesterium en latin ou genestay en français, donnera gĂ©nitoire ou gĂ©nitoy, Ă cause des genĂȘts qui poussaient en abondance en cet endroit. La ferme du GĂ©nitoy fut autrefois un fief important pourvu dâun chĂąteau. En 1672, M de Montespan aurait accouchĂ© dans le chĂąteau du GĂ©nitoy dâun fils de Louis XIV : Louis-CĂ©sar de Bourbon, comte de Vexin.
Au dĂ©but du XIX  siĂšcle, câĂ©tait une grande ferme. Elle appartenait Ă M. Martin de Longchamps, propriĂ©taire de Fontenelles. Une fĂ©culerie y avait Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1836, absorbant la production de la culture intensive de la pomme de terre sur notre commune⊠mais Ă partir de 1845, la maladie de la pomme de terre ralentit, puis stoppa cette activitĂ©. Les exploitants agricoles se tournĂšrent alors vers la culture de la betterave Ă sucre et sur le domaine de la JonchĂšre fut construite une rĂąperie. Cette activitĂ© remplaça celle de la fĂ©culerie.
Lâactuelle Ă©glise du village a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e sur lâemplacement dâune petite Ă©glise mĂ©diĂ©vale. François de la Rosque, curĂ© de Bussy, de la mĂȘme famille que le seigneur du lieu, cĂ©lĂ©bra la dĂ©dicace de lâĂ©glise en 1580. Sa construction fut terminĂ©e en 1595 et le 22 aoĂ»t 1600 eut lieu le baptĂȘme des trois cloches : Louise, en souvenir de la fondation de la chapelle Saint-Louis, Isabelle, prĂ©nom de la femme de Louis Guibert, Georges, patron de la paroisse.
LâĂ©glise a Ă©tĂ© restaurĂ©e au XIX  siĂšcle et, Ă la demande des habitants qui se plaignaient de ne pas entendre lâAngĂ©lus, le clocher fut rehaussĂ© en 1866, sa hauteur actuelle est de 32 mĂštres. LâĂ©glise est devenue propriĂ©tĂ© communale en 1905. Sous le porche de lâĂ©glise on trouve une pierre tombale du XVIII e  siĂšcle. Elle recouvrait le corps de lâabbĂ© Duchesne inhumĂ© dans le chĆur de lâĂ©glise. Cette pierre a Ă©tĂ© relevĂ©e lors de la pose dâun dallage dans lâĂ©glise. Ă lâintĂ©rieur, la nef et le transept sont dâun style ogival trĂšs simple, des poutres maintiennent la voĂ»te en berceau peinturlurĂ©e. On peut voir Ă droite du chĆur, dans lâembrasement dâune baie, un Saint-Georges en pierre, patron de la paroisse, Ă gauche, une chapelle restaurĂ©e en 1904 avec un groupe de la Visitation de la Vierge (sans doute en souvenir de la translation de reliques en 1431, procurĂ©es Ă la paroisse de Bussy-Saint-Georges par lâabbĂ© Duchesne. Le baptistĂšre a un soubassement renaissance et une cuvette ornĂ©e de quatre tĂȘtes dâanges. On remarque aussi un bĂ©nitier de pierre encastrĂ© Ă gauche de lâentrĂ©e.
LâĂ©glise Notre-Dame du Val est une Ă©glise moderne, construite en 1997 par le cabinet dâarchitectes Gonot-Marcenat. EntiĂšrement rĂ©alisĂ©e en Ă©lĂ©ments prĂ©fabriquĂ©s, elle est caractĂ©risĂ©e par un dĂŽme en cuivre naturel.
Elle est située au 33 boulevard Thibaud-de-Champagne.
Bussy-Saint-Georges dĂ©cline aussi son identitĂ© autour des parcs et jardins. Elle compte aujourdâhui 155  hectares dâespaces verts intĂ©grĂ©s, 9 kilomĂštres de liaisons douces, 10 squares et parcs en centre-ville, 8 plans dâeau et plus de 8 200 arbres plantĂ©s.
Parmi les plans d’eau, l’Ă©tang du Dormeur du Val au centre duquel jaillit un jet d’eau, d’une surface de 12 000 m , est situĂ© entre les boulevards Thibaud-de-Champagne et des GenĂȘts d’une part, et les avenues AndrĂ©-Malraux et du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle d’autre part. Sur ses rives a Ă©tĂ© Ă©difiĂ©e l’Ă©glise Notre-Dame-du-Val en 1998. Il a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© afin de recueillir les eaux de pluie du centre urbain de la ville. La gestion piscicole a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă l’association « Le PĂȘcheur de Marne-la-VallĂ©e »[ 79] .
La MĂ©diathĂšque de lâEurope a Ă©tĂ© inaugurĂ©e en octobre 2006. On y trouve CD, livres (roman, BD, documentaires, magazines, etc.), DVD, partitions de musiqueâŠ
Le conservatoire de musique et de danse « Jean-SĂ©bastien Bach » de Bussy-Saint-Georges a Ă©tĂ© municipalisĂ© en 1997. On peut y exercer 31 disciplines instrumentales (dont des instruments « rares » comme le clavecin, la viole de gambe, le tuba, le hautbois ou des instruments traditionnels chinois : la pipa, le guzheng, des instruments vietnamiens : le Dan Tranh, le Dan Bao), 18 pratiques collectives (orchestres dâharmonie, orchestres Ă cordes, musique de chambre, ensembles instrumentaux, chorales, ateliers jazz, MAOâŠ), et 2 disciplines chorĂ©graphiques (le modern jazz et la danse classique). En 2015, il compte plus de 1 150 élĂšves, 57 enseignants et 7 administratifs. De ce fait, il est le plus important conservatoire du dĂ©partement de Seine-et-Marne.
Des scÚnes du film Narco de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche sont tournées dans un quartier résidentiel de la ville en 2003.
En suivant la descendance du chevalier Pierre de Bucy, seigneur du lieu et de Jossigny de 1196 Ă 1241, on trouve une lignĂ©e de plusieurs Simon de Bucy. Le quatriĂšme, chevalier lĂ©gitimĂ© et anobli par lettres patentes en 1355, fut premier prĂ©sident au Parlement de Paris et conseiller du roi Jean II le Bon, est le premier dont on connaĂźt l’emblĂšme. Le blason, dâazur Ă une fasce dâor chargĂ©e de trois aigles de sable , est le premier emblĂšme connu du lieu.
Plus contemporain, un blason communal est apparu en janvier 1975 sur les correspondances officielles de la mairie. Il est en forme dâĂ©cu point en bas. Ă lâintĂ©rieur, la tour de Bussy tĂ©moigne dâun passĂ© et au centre un armet de chevalier Ă panache blanc, le tout sur fond noir avec lâinscription en partie haute : Bussy-Saint-Georges. En janvier 1986, le fond est devenu bleu et sans inscription frontale.
Avec lâouverture du territoire communal Ă lâurbanisation, lâidĂ©e se fit un jour dâavoir un logo. La prĂ©sentation du modĂšle dĂ©finitif fut faite aux membres du conseil municipal le 14 fĂ©vrier 1986. LâĂ©cusson a une allure avionique avec une bande mĂ©diane Ă sa pointe, plus aiguĂ« vers le haut. Un dĂ©gradĂ© de couleur symbolise sa progression vers lâavenir. Il fut apposĂ© la premiĂšre fois en avril 1986, sur le panneau de construction du groupe scolaire « les Violennes », premier groupe scolaire construit Ă Bussy-Saint-Georges.
En 2007, la municipalitĂ© a dĂ©cidĂ© de modifier quelque peu son logo avec pour objectif principal de mieux visualiser le nom de la ville. Lâarchitecture (la façade de la Mairie, ancienne Ă©cole communale) a Ă©tĂ© retravaillĂ©e en dessin : porte dâentrĂ©e, chaĂźnes de pierre dâangles, fenĂȘtres, toiture et petit clocher du centre. Ce nouveau dessin est repris avec les vraies proportions architecturales de la façade. Il a Ă©galement Ă©tĂ© constatĂ© sur plusieurs documents Ă©ditĂ©s par la ville que ceux-ci Ă©crivaient « Bussy Saint-Georges » souvent de maniĂšre diffĂ©rente. Quelques familles de typographies perturbaient sa lecture, aucune charte graphique, ni cahier des charges typographique nâavait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© au moment de la crĂ©ation du logo. Il sâagissait donc de poser une Ă©criture graphique stable, Ă©tudiĂ©e, en coordonnĂ©e du dessin logotype et lâaccompagnant de façon systĂ©matique et pĂ©renne. Concernant la forme du logo proprement dite, la symbolique du carrĂ© a Ă©tĂ© privilĂ©giĂ©e. En effet, selon la municipalitĂ©, le losange irrĂ©gulier de forme pyramidale du logo prĂ©cĂ©dent manquait de stabilitĂ© et de rigueur.